Notre volonté n’est pas de chasser plus, mais de chasser mieux, puisque le prélèvement sera toujours identique et calculé en fonction des comptages de printemps et des échantillonnages d’été, qui fixent l’attribution des bagues de prélèvement.
D’autre part les prélèvements, qui ont eu lieu début septembre, ont prouvé qu’il était prélevé beaucoup plus de jeunes perdreaux immatures, nés bien après le pic d’éclosion normal, et qui auraient donc été voués à une mort certaine en hiver puisque ce jeune perdreau n’aurait pas eu les capacités nécessaires pour survivre à un hiver normal, et c‘est cela qu’il faut arriver à «officialiser ».
Personnellement, je suis persuadé que mon raisonnement fait preuve d’une logique et d’un vécu depuis plus de trente ans sur les territoires.
Il faut convaincre, avec des éléments scientifiques tels les comptages de printemps, les échantillonnages d’été, et analyses de gibier prélevé, et cela est en bonne voie car les premiers résultats de ces analyses (voir le tableau) nous confortent dans nos dires et nous invitent à poursuivre dans cette voie.